L'étude des registres de fabrication et de délivrance de la Monnaie de Bordeaux conservés aux archives départementales de la Gironde a permis de mettre à jour les quantités de pièces de monnaie délivrées.
L'étude des registres de fabrication et de délivrance de la Monnaie de Bordeaux conservés aux archives départementales de la Gironde a permis de mettre à jour les quantités de pièces de monnaie délivrées.
A partir des registres de fabrication et du nombre de coins retrouvés il est possible d'estimer la quantité moyenne de pièces frappées pour chaque coin.
A partir des registres de fabrication et du nombre de coins retrouvés il est possible d'estimer la quantité moyenne de pièces frappées pour chaque coin.
A partir des registres de fabrication et du nombre de coins retrouvés il est possible d'estimer la quantité moyenne de pièces frappées pour chaque coin.
L'étude des registres de fabrication et de délivrance de la Monnaie de Bordeaux conservés aux archives départementales de la Gironde a permis de mettre à jour les quantités de pièces de monnaie délivrées.
Du fait des variations de gravure d'une pièce à l'autre, certaines 5 Francs de Bordeaux ont été considérées comme étant de la fausse monnaie. Voici l'extrait d'un article paru en 1929 [1].
"L'examen de diverses pièces frappées à Bordeaux au type de Cérès en 1870 et 1871 n'a permis de relever des inexactitudes que sur un seul coin de 1870. Doit-on y voir un défaut de fabrication ou le produit d'un atelier clandestin? La question est délicate.
On doit observer que:
1° un poinçon relevé dans un atelier soumis à une surveillance constante, ne peut être que la reproduction identique du poinçon primitif;
2° la légende de la virole reproduite dans les mêmes conditions doit toujours occuper le même espace;
3° ces différences n'existent que sur la pièce de 1870, toutes celles au millésime de 1871 sont identiques. La signature, formée de lettres à bâtons, est à sa place réglementaire; la virole, quoique grossièrement faite, est normale.
En somme, à moins qu'il ne soit reconnu que l'atelier monétaire de Bordeaux a fait établir cinq ou six poinçons dissemblables, on peut douter de l'authenticité de la pièce de 1870, dont la signature et les différents sont irrégulièrement disposés.
(...)
La fig.10 reproduit la bonne pièce; la fig.11, la douteuse."
Suite à une étude détaillée de ces coins de revers avec grande étoile, qui sont parfois combinés à des avers fabriqués à Paris, nous pouvons conclure que ces pièces ne sont pas des fausses. Il s'agit plutôt des premiers coins fabriqués à Bordeaux avant une uniformisation avec le M orienté à 13:30 dans une petite étoile.
Cependant de fausses pièces existent.
Faux pour servir
Les faux pour servir sont peu courants, certainement peu copiés du fait de la courte période d'émission de ces monnaies assez vite remplacées par la 5 Francs Hercule, pour laquelle on trouve de nombreux faux, tout comme pour la 2 Franc Cérès avec légende. Il est intéressant de noter qu'il s'agit surtout d'exemplaires moulés.
Faux pour collectionneurs
La variété de 5 Francs 1870 K avec inversion des initiales de la signature, A.E. Oudiné, est une pièce recherchée peu courante et donc contrefaite afin de tromper le collectionneur. Deux très belles réalisations ont fait l'objet d'un article dans le Bulletin Numismatique d'octobre 2006 [2].
Ces "faux pour collectionneur" sont des modifications habiles de vraies 5 Francs 1870 K. Une observation détaillées de l'avers, du revers ainsi que de la tranche permet d'être certain qu'il s'agit d'une vraie variété A.E. Oudiné, car cette monnaie n'existe que pour l'association 5BA0-13 - 5BR0-08 - D00//P02-F/L02//.
Références
[1] Revue Numismatique, 4° série - tome 32 (1929)
[2] Bulletin Numismatique n°26 (octobre 2006)